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Questions / Réponses lors du débat du colloque du 06 octobre 2004 sur l'empreinte écologique


Question : Comment exprime-t-on en hectares l’épuisement des ressources fossiles, qui est l’un des problèmes majeurs auxquels on doit faire face aujourd’hui ?

Réponse : L’empreinte écologique n’a pas vocation à être la réponse à tous les problèmes, mais à une question spécifique : ‘combien de la productivité renouvelable mondiale est-elle nécessaire pour maintenir le flux de nos consommations ?’ La durabilité soulève également d’autres questions importantes, comme le bien-être des individus ou la disponibilité de ressources financières pour la mise en œuvre de projets…

L’évolution a consacré beaucoup d’efforts à se débarrasser des éléments toxiques. Il a ainsi fallu 3 milliards d’années pour stocker le CO2 afin de rendre possible la vie animale. L’élément le plus contraignant pour le développement de l’humanité est donc la ‘santé’ des ressources renouvelables. On utilise de plus en plus d’énergie fossile pour dépasser les limitations naturelles, mais ceci a des effets sur la capacité de régénération de la planète. Le monde n’est pas suffisamment grand pour absorber le CO2 émis. On peut donc dans un certain sens dire que le problème est plutôt que nous disposons de trop d’énergie fossile, et non pas de pas assez.

La Terre est le plus grand collecteur solaire qui soit à disposition de l’humanité. On peut en simplifiant dire que la transformation de l’énergie solaire en biomasse se déroule sur une surface. Cette unité est une approximation plus proche de la réalité biologique qu’une unité monétaire ou une unité énergétique.

Réponse (2) – cette question rejoint le problème des toxiques, de la disponibilité de l’eau douce, ou de la disparition de la biodiversité. Une réflexion est actuellement menée sur une approche complémentaire à l’empreinte écologique, qui consisterait à établir des scénarios prospectifs sur l’épuisement des ressources non renouvelables et sa répercussion sur les activités humaines.



Question : Si l’on prend un cas où par exemple l’alimentation des élèves dans un restaurant universitaire est systématiquement faite avec des légumes cultivés à côté, et un cas où tous les légumes sont importés par avion, sait-on comment varie l’empreinte écologique ? Sait-on calculer le nombre de m2 déplacés par étudiant ?

Réponse : la réponse est oui. Des projets sont en cours pour modéliser cela sur une grande ville et sur le siège de la Caisse d’Epargne. Typiquement, la réponse est une variation de 1 à 20 de l’empreinte écologique : un calcul de ce type sur des fraises avait donné pour la fraise importée une empreinte 20 fois supérieure à celle de la fraise locale.



Question : Réduire la surface de culture en Inde est essentielle pour disposer de plus de terres cultivées et donc de plus de sources d’alimentation. On n’est par contre pas forcément dans cette logique en Europe, où on demande aux paysans d’entretenir les paysages. Si on cherche à réduire l’empreinte écologique de l’agriculture en Europe, ne risque-t-on pas d’avoir des terres à l’abandon ?

Réponse : la plus grande partie de l’empreinte écologique n’est pas le sol cultivé, mais le sol énergétique, c’est-à-dire la surface correspondant à la consommation d’énergie. Avec les techniques culturales simplifiées, les agriculteurs de l’APAD ont réduit leur empreinte écologique, d’une part parce qu’ils n’utilisent pas de tracteurs pour labourer les sols et d’autre part parce que leurs cultures intermédiaires servent de puits de carbone. En intégrant ces économies dans les calculs, on voit bien que la partie sols cultivés n’est pas celle sur laquelle on a le plus de leviers.

Réponse (2) : La réduction de l’empreinte écologique ne fera pas diminuer la taille des surfaces cultivées, mais la fera au contraire augmenter. Face à une agriculture qui se développe au détriment des sols, et souvent au détriment des agriculteurs, les agriculteurs de l’APAD développent un système de culture qui n’est pas forcément de l’agriculture biologique, mais qui consomme moins d’énergie et qui permettent d’enrichir à la fois le sol et l’agriculteur.


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