Ecologie de la noosphère, ou le contrat d'écologie sociale

La conscience écologique a permis à l'Homme de définir un ensemble de règles comportementales individuelles qui contribuent fortement à la préservation et à l'épanouissement de la biosphère (même s'il est loin de les appliquer comme il faudrait aujourd'hui).

Cette conscience peut également s'appliquer à la noosphère, la sphère de l'esprit dans laquelle se jouent cultures, savoirs, objets symboliques, autrement dit les destinées de la société humaine dans son ensemble.

La noosphère répond aux mêmes dynamiques systémiques que la biosphère. Son épanouissement et sa préservation dépendent également de choix comportementaux individuels qui, s'ils sont appliqués par tous, garantissent sa préservation et son épanouissement.

Voici quelques unes de ces règles que chacun est invité à faire sienne.


Se laisser pénétrer par le discours de l'autre, sans attachement à ses propres réflexes de défense.


Donc ne pas interrompre.


…après qu'autrui ait parlé, c'est se donner à soi-même et aux autres le temps d'écouter et comprendre nos propres réactions afin de construire une relation plus qualitative et profonde.


Des règles consenties par le groupe, un(e) animateur/trice, l'organisation de l'espace sont autant d'outils fertiles pour maximiser diversité et équité.


… afin de ne pas polariser les débats et les esprits, mais laisser place à tous les possibles.


Il est de notre responsabilité de prolonger nos propos par des actes réels inscrits dans le temps et dans des relations suivies avec les autres.


… pour aider autrui là où sa demande est manifeste. Etant également servis nous-mêmes, nous nous donnons les uns les autres les vrais moyens de nous grandir.


De réactif, on devient créatif. C'est le plus difficile et le plus fertile des actes, car il ouvre le cœur à ce que l'on attend pas et nous offre alors la véritable richesse du monde.