Cellule souche
En biologie, le terme de cellules souches désigne des cellules indifférenciées qui, d'une part, peuvent donner des cellules spécialisées (différenciation) et, d'autre part, peuvent virtuellement se renouveler indéfiniment (renouvellement). (définition
wikipedia
)
Le concept est appliquable à Angenius. Plutôt que de grossir et de forcer un chemin par les leviers de force habituels (marché, militantisme, réseautage, prises de bastions, etc), nous privilégions une approche douce, naturelle et durable, reposant sur les lois universelles de la vie. Ainsi l'Institut Angenius se perçoit-il comme une cellule souche, capable de se reproduire par division, duplication et transmission des gènes, et de participer à l'émergence d'organisations plus globales impliquées dans les grands
domaines du développement durable.
Le terme de gène, appliquable aux cellules dans la biosphère
?, peut tout à fait être remplacé par celui de meme
?, applicable aux groupes d'êtres conscients qui constituent la noosphère
?.
De manière plus détaillée :
- nous développons une cellule autonome constituée d'experts à la pointe de l'art qui comptent parmi les plus avancés sur le plan international. Ces expertises sont différenciées les unes des autres mais tendues vers un but commun : servir. Mises toutes ensembles, elles couvrent la diversité des enjeux du développement durable : outils de mesure et d'évaluation, réseaux de personnes, Intelligence Collective, technologie, économie...
- nous développons une cellule robuste car apprenante et adaptable. Voilà qui permet autant d'accompagner une évolution en douceur que de réagir et s'adapter aux (probables) crises majeures que l'humanité risque fort de connaître dans les prochaines années. C'est également l'approche du « do it, fix it », autrement dit faire puis corriger.
- l'identité, la culture, les savoirs, les chartes éthique et opératoire, les méthodes, la capacité d'évolution, notre caractère relationnel et tourné vers autrui caractérisent les gènes (ou memes?) de cette cellule souche.
- à l'intérieur comme à l'extérieur, la vie de la cellule repose sur les échanges et l'entraide mutuelle : savoirs, monnaie, attention, biens et services... Comme dans la nature, ces échanges sont non marchands ; leur fonction est d'assurer le bien-être de tous les participants et de favoriser un environnement fertile et riche.
- le principe de réalité détermine la capacité de vie de la cellule. Si les gènes sont adaptés aux besoins présents et préparés aux évolutions futures du monde, ils se développeront naturellement via d'autres cellules, sans efforts ni calculs.
- plutôt que de convaincre ou militer pour ou contre, nous cherchons à inspirer et relier, on peut ainsi dire que nos gènes/memes? sont transmissibles. Notre petite cellule peut donner naissance à d'autres cellules, généralistes ou spécialisées, qui adopteront les mêmes principes dynamiques et le même ADN.
- tout ceci doit logiquement mener au développement d'autres cellules. Indifférenciées ou spécialisées, elles fonctionnent en symbiose les unes avec les autres afin de constituer un organisme plus vaste dont l'objectif est de favoriser le développement d'un monde durable et harmonieux.
- un principe vital anime tout ceci, chacun y mettra le nom qu'il souhaitera, suivant ses convictions personnelles : Prâna
(hindouisme), Ki ou Ch'i
(zen et taoïsme), Saint-Esprit ou Souffle Vital (christianisme), émergence (sciences de la complexité et systèmes dynamiques), negentropie (thermodynamique et théorie de l'information). La connaissance et la connexion de soi à ce principe vital participe de l'inspiration des uns et des autres. C'est la dimension spirituelle de notre action, qui n'appartient à aucun mouvement ni aucune religion particulière, mais qui ne se contente pas pour autant de la perception matérialiste et limitée des choses. « L'essentiel est invisible aux yeux », écrivait Saint-Exupéry.